Le choix de la création d’un puits de lumière peut sembler une évidence quand on a chez soi une pièce sans fenêtre ; ce qui peut arriver fréquemment dans le cas d’une rénovation. Si l’ouverture des murs n’est pas possible, pour laisser entrer la lumière naturelle, passer par le toit semble alors la seule alternative. Comment cela fonctionne ?
Puits de lumière : comment en créer un chez soi ?
Bien entendu, quand on n’a pas de fenêtre dans une pièce et qu’elle est donc sombre, le premier réflexe est d’allumer la lumière. Cela présente trois inconvénients majeurs : la lumière artificielle ne remplace aucunement la lumière naturelle. Il faut une ampoule de forte intensité pour pouvoir utiliser la pièce de façon fonctionnelle et bien sûr, cela suppose un coût au niveau des factures énergétiques.
Un puits de lumière que l’on appelle également éclairage zénithal est composé de trois éléments. Un capteur que l’on place à l’endroit le plus lumineux de la toiture (au sud, par exemple), un conduit réfléchissant ; c’est-à-dire qui va refléter la lumière naturelle venant du toit et enfin un diffuseur qui va se charger de restituer ladite lumière dans la pièce, au niveau du plafond.
Sans modification de charpente et ce, quel que soit le type de toit, le puits de lumière ne nécessite pas de formalité administrative. Comme il ne modifie pas la façade et n’est pas à proprement parler une fenêtre, il ne faut pas déposer une déclaration de travaux ou encore une demande de permis de construire.
Peut-on poser un puits de lumière seul ?
Le puits de lumière, vu du toit, n’est pas forcément très grand. Pourtant, il risque de changer la vie des habitants, dès qu’ils vont entrer dans la pièce auparavant sombre. Il ne faut pas se fier à sa taille, car sa mise en place nécessite de prendre plusieurs critères en compte, d’où l’utilité de passer par des professionnels chevronnés.
En effet, ils devront prendre en considération, la pente du toit et son orientation, la taille du dôme (le capteur), la longueur du tube pour acheminer la lumière jusque dans la pièce, le type de diffuseur souhaité par le propriétaire qui peut apprécier un diffuseur carré ou au contraire, préférer un modèle rond.
Autres points d’importance, bien sûr : l’endroit où se situe la pièce qu’il convient d’éclairer, et sa superficie ainsi que le budget que les propriétaires entendent dédier à ce projet.
Il faut en outre veiller à ce que cette installation soit bien étanche, car située sur le toit et qui va recevoir les eaux de pluie et la neige mais aussi isolé, pour ne pas avoir des déperditions thermiques dans la pièce. L’isolation se fait aussi au niveau du diffuseur dans le plafond.
Tous ces critères, plus l’intervention du professionnel influent sur le montant du devis, qui, selon les modèles choisis ou encore la superficie à éclairer peut varier.
Il est bon de noter aussi que le puits de lumière peut s’agrémenter de différentes options, à savoir un set de ventilation, des rallonges, en fonction de la pièce mais aussi d’un kit d’éclairage de nuit.